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Soft? Dialogues Tactiles

L'ange gardien de Kati est une large sculpture qu'elle utilise pour accompagner ses peintures.
Une peinture de Kati Heck dans laquelle elle se représente trois fois accompagnée d'un magicien. La toile se répand au delà du cadre et est drapée sur le sol. Dans ce tapis tricoté à la main, différentes cultures et animaux sont mélangés ensembles pour former un masque. La tapisserie joue avec les textures et est faite d'une seule pièce découpée en formes expressives. Un drapeau dans lequel sont découpés des yeux et une bouche, ce qui lui donne l'allure d'un masque. Le masque est fait de plusieurs tissus et contient des imprimés et des couleurs de l'artiste Nel Aerts.

"Soft?" traite de la liberté avec laquelle les artistes évoluent entre différents médiums, des applications inattendues du textile, de la tactilité ou de l’aversion, des textures et de la peau des sculptures.

Used for accessibility purposes.

  • Durée

    Du 28 septembre 2018 au 24 février 2019

  • Prix

    Gratuit, il n'est pas nécessaire de réserver

Description of the exhibition

Cet automne, MoMu présentera l’exposition "Soft? Dialogues Tactiles" au Maurice Verbaet Center à Anvers. Pour la première fois, MoMu ne mettra pas l’accent sur la mode, mais piochera dans sa propre collection pour proposer le travail de représentants de l’art textile belge des années 1970 et 1980, dans un dialogue inspirant avec des artistes contemporains qui s’expriment librement à travers le textile. MoMu est l’invité du Maurice Verbaet Center à Anvers, dont l’architecture des années 1960 et l’escalier monumental offrent un décor imposant à l’exposition.

Plus d'infos

Dans les années 1960 et 1970, des artistes tant féministes que post-minimalistes et adeptes du fiber art se tournent vers le textile. Ils sont attirés par les possibilités esthétiques, le potentiel structurel et la force significative de ce matériau "doux".

  • Christoph Hefti, 'Animal Mask', 2016
    1/10
    MoMu Antwerp | Stany Dederen
  • Ermias Kifleyesus, 'Beautiful Seeds', 2011
    2/10
    MoMu Antwerp | Stany Dederen
  • Wiesi Will, 'Air Dancers', 2018
    3/10
    MoMu Antwerp | Stany Dederen
  • Nel Aerts, 'The Ontmaskerde Maskes play Hide and Seek', 2018
    4/10
    MoMu Antwerp | Stany Dederen
  • Klaas Rommelaere, 'Future', 2018
    5/10
    MoMu Antwerp | Stany Dederen
  • SOFT? Dialogues Tactiles
    6/10
    MoMu Antwerp | Stany Dederen
  • Kati Heck, 'Schutzengel of Painting', 2015
    7/10
    MoMu Antwerp | Stany Dederen
  • Anton Cotteleer, 'Proberen de goede ganzenhouder te zijn', 2018
    8/10
    MoMu Antwerp | Stany Dederen
  • Wiesi Will, 'Air Dancers', 2018
    9/10
    MoMu Antwerp | Stany Dederen
  • Wiesi Will, 'Air Dancers', 2018
    10/10
    MoMu Antwerp | Stany Dederen

L’usage intuitif ou militant du textile – matériau traditionnellement associé au secteur commercial ou industriel – fait pression sur la distinction classique entre les beaux-arts et les arts décoratifs.

C’est précisément l’association sexiste entre textile et "travail de femme" ou "décoration" qui pousse les artistes féministes à l’utiliser pour dénoncer les rapports de force dans le monde de l’art.

Une installation monumentale de techniques de nouage, de tricot et de tressage en coton.
Liberta Ferket, Treurend vangnet, 1975
Inconnu

Des artistes belges, comme Veerle Dupont, Suzannah Olieux, Hetty Van Boekhout, Liberta Ferket et Edith Van Driessche se sont aussi exprimées à l’aide du textile au cours des années 1970 et 1980. Leurs réalisations constituent une partie significative de la collection du MoMu. L’œuvre de l’artiste belgo-polonaise Tapta, la plus célèbre représentante de cette génération, fait partie de la collection de Verbaet, une collection privée de l'art moderne belge d'après-guerre.

Une structure tubulaire en bois recouvert de fil dans un dégradé multicolore.
Tapta, Horizon Flexibles, 1976
Photo: Vesna Faassen

Bien que les artistes textiles soient souvent considérés comme en marge du monde artistique, leurs efforts permanents ont largement contribué à l’acceptation du textile comme médium dans l’art contemporain.

Avec "Soft?", MoMu présente pour la première fois l’œuvre de cette première génération dans un dialogue avec des artistes contemporains comme Kati Heck, Nel Aerts, Anton Cotteleer, Sven ‘t Jolle, Klaas Rommelaere, Christoph Hefti, Stéphanie Baechler, Ermias Kifleyesus, Gommaar Gilliams, Wiesi Will et Kirstin Arndt. La jeune génération s’exprime librement et sans complexe dans le textile, autant que dans d’autres médiums.

Cette liberté, ils la doivent au combat mené par leurs prédécesseurs et à l’évolution de la perception des critiques artistiques, admettant que la qualité artistique dépend peu du style ou du médium, mais bien de l’intention artistique.

"Soft?" traite de la liberté avec laquelle les artistes évoluent entre différents médiums, des applications inattendues du textile, de la tactilité ou de l’aversion, des textures et de la peau des sculptures.

Une structure tubulaire en bois recouvert de fil dans un dégradé multicolore.
Anton Cotteleer, Proberen de goede ganzenhouder te zijn, 2012
Photo: Anton Cotteleer

SOFT? parcours
En octobre 2018, PLUS-ONE Gallery, Gallery Sofie Van de Velde, ABC Klubhuis et DMW Art Space se joignent à SOFT? En plus, 5 installations inattendues de jeunes artistes, disséminées autour du Lange Leemstraat dans la ville d’Anvers, ouvriront le dialogue avec les passants.

Animation
Kati Heck, Dreimal Selbst mit Magier, 2016. Poto: Courtesy Tim Van Laere Gallery
Kati Heck, Schutzengel of Painting, 2015. Photo: Courtesy Tim Van Laere Gallery
Nel Aerts, Ontmaskerd Maske, Edition of 20, 2017. Photo: We Document Art
Christoph Hefti, Animal Mask, 2016. Photo: Courtesy Manier

Personnes impliquées dans le projet
Commissaire d'exposition: Elisa De Wyngaert

Écoles

Une visite guidée est disponible pour les élèves de l'enseignement secondaire et les étudiants de l'enseignement supérieur

Groupes

Il est possible de réserver une visite groupée pour cette exposition.